Un début

Quand Kanon se leva, il se remit droit sur le canapé, ne trouvant plus de raison de rester allongé. Il mit ses pieds sur le bord du canapé, entourant ses genoux avec ses bras. Il se mit à zapper à nouveau une fois l'épisode finit. Il tomba sur une autre chaine qui montrait un dessin animé aussi mais celui ci à caractère plus adulte. C'était deux flics à New York qui travaillait ensemble, un blond et un brun, le brun passait son temps à draguer son coéquipier. Il remit bien son drap sur lui, regardant un peu plus l'épisode.

Aioros ne l'avait pas entendu revenir et fut surpris de le voir prêt de lui et fut surpris de le sentir à nouveau à côté de lui.

-Euh c'est une série policière à New York. Le brun et le blond sont coéquipier. Le brun essaye de draguer le blond mais ce dernier ne semble pas le voir, ou plutôt il fait semblant de pas remarquer ses attentions. C'est sympa comme série j'aime bien.

Il profita que Kanon soit à nouveau sur le canapé pour remettre sa tête sur ses genoux.

Il soupira de plaisir en sentant la main dans ses cheveux. Il regarda le film.

-C'est quoi l'histoire du film?

Il se mit presque à ronronner sous ses caresses, il se rendait bien compte de ce que faisait Kanon, il n'était pas si naïf que ça, mais il ne pouvait pas s'empêcher de rechercher sa présence.

Le sagittaire se laissa faire, ronronnant un peu plus quand il le caressait à des endroits sensible comme derrière ses oreilles ou entre ses épaules, ayant des frissons de plaisir quand il passait sa main à ces endroits, il commença à s'endormir sous ses douceurs, et bougea une main qui se trouva innocemment au niveau de l'entre jambe du bleuté. Il senti la bosse, et ne put s'empêcher de soupirer de désespoir.

-Tu me dis que je suis plus au enfer, mais tu veux la même chose que les spectres.

Il n'avait pas bouger de sa position.

-Vas y, tu attends quoi pour me violer.

Il avait dit ça avec une voix qu'il essayait de garder froide, malgré une certaine peur présente, il avait détourné la tête pour regarder Kanon, on pouvait voir une certaine tristesse dans les yeux bleus du sagittaire, ainsi que de la résignation, mais également un espoir qui semblait être détruit.

Le sagittaire ne bougea pas de sa position et le regarde se défendre.

-J'ai peut être mis ma main à un endroit qu'il ne doit pas, mais ne me fait pas croire qu'une simple main posé peut te faire bander comme ça. Je ne suis pas si naïf que j'en ai l'air, je sais pas pourquoi je suis si docile avec toi, tu es capable de me faire faire tout ce que tu désires comme un petit chien pour son maître, j'apprécie ta présence, de sentir tes mains sur moi, tu crois vraiment que si je n'avais pas une certaine confiance en toi, je serai depuis longtemps retourné me terrer dans mon temple. Tu crois que je n'ai pas remarqué tes recherches de point sensible sur mon corps, j'ai été violé en enfer, ça laisse des traces, eux aussi au début ont cherché mes points sensibles pour tenter de me faire crier de plaisir et ainsi m'humilier un peu plus, et crois moi j'ai pas pousser le millième de soupir que j'ai pu pousser avec toi.

Il l'écouta et soupira.

-Tu dis ça, mais ne nie pas que depuis le début tu cherches à voir mes réactions si je suis un parfais toutou pour tes désirs.

Il n'avait pas quitté sa position couché, et sa main sur son entre jambes.

Le sagittaire le laissa retirer sa main sans rien dire. Voyant qu'il s'était retranché derrière un visage froid, il se redressa légèrement, juste assez pour être à hauteur de son visage, et posa ses lèvres sur les siennes avant de reprendre sa position initiale sur ses genoux.

-Tes jambes sont confortables. J'aime bien être la.

Il lui reprit sa main d'autorité pour qu'il la remette dans ses cheveux.

Il se tourna pour le regarda à nouveau.

-Si tu veux mon cul, faudra le mérité, ne croit pas que parce que tu es capable de me soumettre avec ta voix sensuelle et ferme, que je me donnerai totalement à toi. Mais si tu continues dans cette voie ça devrai aller. Je suis un chevalier traumatisé peut être mais pas un simple mortel que tu peux utiliser comme bon te semble.

Il se retourna pour regarder à nouveau le film.

-Au fait tu as de très bon goût niveau film, bien que le livre soit plus intéressant.

Le sagittaire réfléchit à ses paroles, il serait prêt à le violer tout de même mais au moins il était prévenu.

-Si c'était ça, comme tu l'as dit tu m'aurais déjà pris dans mon temple, la tu attend de voir mes réactions si je serrais encore à toi après ou pas.

Le brun se mit à caresser machinalement la cuisse du bleuté.

-Je pensais Legolas beaucoup plus beau que ça, et un tantinet plus musclé.

Il l'écouta et quand il lui parla des spectres, il perdit le peut de sourire qu'il pouvait avoir.

-JAMAIS JE N'AI CHERCHE CE QUE J'AI SUBIT AVEC LES SPECTRES!!!! CE QUE JE FAIS AVEC TOI, JE NE L'AI FAIT AVEC PERSONNE D'AUTRES!!!

Le sagittaire se sentait bafoué dans ce que lui avait dit le bleuté, il avait l'impression que sous ses paroles, il avait aguiché les spectres et n'avait été qu'une pute pour eux alors qu'il s'était senti sali et détruit avec ce qu'il avait subit, il serra le drap un peu plus contre lui comme pour se protéger.

Le sagittaire resta pétrifié tout le long où il lui avait fait la menace, ce n'était pas la menace en elle même qui lui faisait peur, mais la tenu où elle se ferait.

-Tu .... tu ne ferai pas ça?

Il avait une voix légèrement tremblante presque brisé en demandant ça.

-A moins que quoi?

Le sagittaire tremblait, et n'osait plus se rasseoir, le bleuté lui avait fait une frayeur monstre et n'osait plus bouger sous peine d'avoir ses foudres. On pouvait voir la peur passer sur tout son corps, il en lâcha même le drap n'arrivant plus à le tenir.

Aioros baissa la tête, il avait tenté de lui tenir tête, pensant pouvoir au moins faire jeux égal avec lui, mais même ça il n'y arrivait pas, les larmes lui montèrent aux yeux. Il resterait une victime d'abus toute sa vie, il ne pouvait même pas se rebeller sous peine de subir pire.

-Finalement je suis pas sorti des enfers, j'ai juste un nouveau geôlier.