Un début

Aioros entra dans les appartements du gémeaux mais n'osa pas retirer son armure.

-Tu.... tu n'aurai pas quelque chose à me prêter en vêtement? Même un t-shirt ou une chemise me suffirait.

Il n'osa pas non plus quitter la pièce où se trouvait Kanon.

Le pauvre Aioros se sentait mal à l'aise, surtout que sans son armure, le bleuté faisait plus masculin que lui, et perdre son armure sans rien avoir à la place, lui donnait l'impression de n'être plus qu'un enfant face à lui.

-Je... ça me dérange pas d'avoir chaud.

En entendant à nouveau sa voix ferme et autoritaire, le chevalier ailé, renvoya son armure et se retrouva nu devant son ainé.

Aioros baissa la tête de se trouver nu à nouveau, il ne pouvait rien faire devant la voix autoritaire du bleuté, il lui obéissait entièrement. Il s'assit à ses cotés et le laissa le regarder, même s'il sentait son regard, il n'arrivait pas à se débattre et à se dire de retourné chez lui. Il se leva pour aller chercher le verre d'eau et resta un peu plus longtemps dans la cuisine laissant quelque larmes couler.

-Finalement, c'est pas différent de l'enfer, ou alors j'y suis encore et ils ont fait en sorte de changer le décor pour que je sois plus docile rien de plus. Je veux que ça s'arrête.

Il finit par rapporter le verre d'eau à Kanon, mais garda la tête basse, comme totalement soumis.

Il se rassit à côté de lui et fut surpris de sentir à nouveau sa main sur lui et dans ses cheveux, il se laissa faire quand il le fit se mettre sur ses genoux, ça faisait si longtemps qu'il n'avait pas connu une telle sensation de douceur, la dernière fois remontait à l'époque où ses parents étaient encore en vie et sa mère lui caressait les cheveux en lui racontant des histoires pour l'endormir. Il ferma les yeux et ne put s'empêcher de laisser un soupir de plaisir passer ses lèvres. Il se raidit quand même un peu quand le bleuté lui posa la question sur la raison de ses larmes.

-J'ai eu une poussière dans l'œil c'est tout.

Il ne put s'empêcher de frissonner sous sa main qui descendait sur lui, il se crispa légèrement, il savait maintenant qu'il était toujours en enfer, il attendait le moment où l'illusion prendrait la forme d'un spectre et où il serait mal traité et violenté comme toujours.

Aioros fut surpris qu'on lui propose à manger, c'est vrai qu'il avait faim, mais ça devait être une illusion comme pour tout le reste.

-J'ai pas de préférence dans la nourriture.

Il s'était retenu de dire monsieur, il ferma les yeux en sentant un drap sur lui, bien qu'il ne cachait pas ses formes, il se sentait un peu en sécurité avec ça sur lui, même s'il savait que tout cela n'était que pure illusion avant de le faire replonger dans les horreurs et la douleur qui lui était familière. Rien n'était vrai pas même le cosmos d'Athéna qu'il avait pu sentir.

Une fois le repas arrivé, il prit les couvert et mangea le plus lentement possible, même si ce n'était qu'une illusion, il voulait retardé le plus possible le moment où il se ferait à nouveau violé. Il l'entendit parler du bain, et même s'il en avait très envie, il ne le montra pas, il avait un visage presque froid, où seul une légère tristesse se montrait ainsi qu'un peu de peur et d'appréhension. Quand il vit le bleuté revenir seulement en caleçon cela ne lui fit rien, il avait failli répondre "vous êtes chez vous maître" mais il avait préféré se taire, il savait qu'à partir de maintenant, le cauchemar serait encore pire, vu qu'il avait eu droit à une lueur d'espoir qui allait lui être détruite dans très peu de temps maintenant. Il avait gardé le drap sur lui tout en mangeant.

Le sagittaire se laissa faire et une fois dans le bain, il baissa la tête, ayant vu le bleuté parti.

-S'il vous plaît, arrêter tout ça. Si vous voulez me violer allez y, mais arrêter cette illusion, vous avez gagné, je me débattrais plus, je n'essayerai plus de m'enfuir, mais arrêter de me faire croire que je suis en vie, que je suis de retour chez moi. Promis je serai sage, mais arrêter cette illusion.

Le faite que Kanon parle si fermement avec lui, l'avait complètement déstabilisé, en plus de sentir ses mains douces sur lui, il ne savait plus où il en était.

Aioros fut surpris de se retrouver dans un labyrinthe puis de revenir dans le bain. Une fois de retour dans la salle de bain, il s'écroula en pleure, se repliant sur lui même, il avait quand même le corps et l'esprit d'un jeune homme de 14 ans, et pour la première fois depuis sa mort et son retour à la vie, il craquait et se laissait pleurer. Il était à bout nerveusement, et les tentatives du bleuté, lui avait les nerfs à fleur de peau, le faisant aller dans une certaine folie, ne sachant plus du tout où il se trouvait.

Le sagittaire se laissa faire, n'arrivant pas à s'arrêter de pleurer même s'il l'avait sécher, s'il craquait c'était surtout qu'il avait peur de cette vie, peur de ce qu'il était devenu et aussi peur de cette tendresse qu'on lui donnait, il avait peur surtout que tout s'arrête.

-Me.... me laisse pas tout seul.

Il termina de se sécher bien qu'il avait les yeux rouges encore, il avait remis le drap sur lui comme une rempart face au monde. Il ne lui répondit pas, pas qu'il lui en voulait, mais ne savait pas quoi dire. Une fois dans le salon, il se rassit sur le canapé et remit sa tête sur les genoux de Kanon et l'écouta.

-La... la télé?

Quand il était mort, il n'avait pas connu la télévision, bien sur il savait ce que c'était mais ses parents n'en avait pas quand il était enfant, et durant sa vie au sanctuaire, il en avait jamais possédé.

Aioros prit la télécommande et se mit à zapper un peu sur toute les chaines, regardant 5 min puis changeant jusqu'à ce qu'il tombe sur une chaine pour jeunesse qui avait au programme des dessins animés japonais en grec bien sur, il se mit à les regarder, il était tombé sur un épisode de Bleach, en plein combat entre un rouquin et un grand type en blanc qui avait son épée qui s'était transformé en pétale de rose.

-Je trouve pas qu'il fasse chaud moi.

(hj: t'es qu'un sale pervers ^^ demande toi d'abord s'il est gay avant de jouer avec lol)

-Hum peut être...

Il retourna à son épisode, se retrouvant avec deux autres personnages, un gars et une fille. Le mec avait les cheveux rouges et tenait la fille dans ses bras. Au moment où le rougeoyant se prit un coup de la nana, il se mit à râler.

-Mais laisse la tomber cette nana, ça lui fera les pieds de marcher un peu au lieu de te frapper pour te remercier de ton aide.