DM et Milo... Carnage à venir ?

Le mieux était de laisser DeathMask se mettre en colère contre lui, sans rien dire, le laisser l'insulter. Ca passerait tout seul !! De plus, Milo n'était nullement blessé ou vexé, les insultes, il n'en avait que faire. Il n'y accordait pas une importance capitale. Et puis sur le coup, il était bien forcé de reconnaitre qu'il les méritait ses insultes. Il le laissa donc se calmer, essayant de ne pas poser sur lui son regard indifférent pour ne pas aggraver les choses.

- Ca va, je t'ai dis que je n'ai pas fait exprès, je ferais plus attention, c'est promis !

Oui parce que lui non plus il n'avait pas l'intention de mourir ici, maintenant qu'il avait que même le feu ne pouvait pas les aider à sortir d'ici. Mourir noyer ?? Certainement pas !

- Ne t'inquiète pas je préfère rester ici et me tenir tranquille plutôt qu'aller faire joujou dans la salle de bain, ne te fait plus de soucis la dessus.

A part si c'était pour aller noyer le Cancer, s'il l'agaçait trop, cette pensée allait ressurgir dans son esprit. Mais bon, il doutait qu'Athéna soit contente qu'il ai noyé un gosse, qui plus est, un de ses chevaliers. Il risquait de passer un sale quart d'heure, voir pire. Mais rien ne lui enlèvera l'idée que ce ne serait pas une grande perte !!

Milo le regarda aller se chercher à manger et l'écouter continuer de lui avertir qu'il n'avait pas intérêt à faire d'autre connerie ? Une visite à l'hopital ? Et pourtant ça lui ferait du bien, à ce déranger du cerveau !!!! .... Bon certes DeathMask n'avait rien fait de mal cette fois-ci, mais que voulez-vous, quand on n'aime pas quelqu'un ....

Milo ne fit pas non plus attention à son dernier sarcasme, ne pouvait tout de même s'empêcher de dire, qu'il aurait peut-être du le lancer dans les flammes.

- Non merci, je n'ai pas faim pour le moment.

Des légumes ? Bah tient, il n'allait certainement pas manger de légumes ! DeathMask prendrait les légumes et Milo les fruits ! Point barre !! Dans son extrême gentillesse, il le laissa manger le fruit sans rien dire.

Milo se rassit sur le canapé.

- Je n'arrive tout de même pas à comprendre qui aurait pu nous enfermer ici et pourquoi ! Pourquoi tous les deux ? Qui peut-bien nous détester à ce point là ?! ...... Ho !!! Je suis sur que ça vient de toi !!!! Ca doit être Athéna !!! Pour te socialiser, elle t'a enfermé avec moi, parce que je suis la personne avec laquelle tu t'entends le moins !! Je suis sur que c'est ça !!!! C'est de ta faute !! Si tu n'étais pas crispé et n'avait pas d'envies de meurtres à chaque fois que tu vois quelqu'un !!!

C'était logique ! Milo ne voyait pas d'autre explications possibles et plus logique !

- Et bien j'irais dire à Athéna que c'était une mauvaise idée et que ses plans sont bien douteux !!! Qu'est-ce qui lui a prit par la tête ?! Elle est devenue dingue !!!! Et moi je suis la victime de ce plan machiavélique !!

Oui, effectivement, c'était peut-être un peu poussé !

DeathMask se redressa sur son siège avec un air vaguement dégouté sur le visage.

-Parce que tu vas essayer de me faire croire que toi tu m’apprécies ? Oui, tout le monde le sait que je te déteste, que je suis pas capable de te sentir, que tout ce que je veux en ce moment c’est de voir ta tête en haut d’une pique et ton corps en plein de petits morceaux éparpillés aux quatre vents, que je veux me rouler dans ton sang en riant comme un défoncé, que ton existence m’est aussi capitale qu’un vieux mouchoir oublié sur la table ! Mais c’est aussi connu que tu ne m’adores pas ! Alors essai seulement de me faire croire que c’est que de la foutaise que je me dilate la rate comme il faut !

Il se tue et prit une bouchée rageuse de son fruit, ses yeux brûlant de colère. Milo essayait vraiment de lui faire avalé que cette « non-appréciation » était à sens unique ? Ouais, très drôle. DeathMask avait besoin de rire après tout le stress et le découragement que Milo lui avait fait subir. Il continua à ruminer ses pensées, les mâchant aussi consciencieusement que celle qu’il avait en bouche. Il disait à Milo ce qu’il avait passé des heures à comprendre un soir chez lui. Car oui, il s’était déjà demander pourquoi il détestait autant Milo, qu’est-ce que Milo lui avait fait pour qu’il lui témoigne autant d’émotions négative. Il avait trouvé.

-Pourtant, dans un contexte normal, je devrais t’apprécié, ou du moins te respecter. Oui, parce que t’es un Assassin comme moi, parce qu’on a le même rang dans la Chevalerie, parce qu’on a jamais dû s’affronter, donc qu’on ne tient pas rancune l’un a l’autre pour une défaite. Mais pourtant j’y arrive pas et c’est pour les même raisons : T’es un Assassin qui ne défend pas les même valeurs que moi, qui juge mon travail, ma philosophie et ma façon de faire ; t’es un Chevalier d’Or qui ne prouve pas par ses actes, surout depuis la fin des Guerres, qu’il mérite un titre aussi élevé dans la Chevalerie ; finalement, parce que je peux avoir aucun respect envers quelqu’un dot je n’ai jamais vu les combats, donc la force. Est-ce que ça t’éclaire un peu sur les motifs de ma haine envers toi ?

Trop de salive dépenser sur un Chevalier qui n’en valait pas la peine. Il s’était justifié et maintenant il se sentait mal de l’avoir fait. Il avait rendu des comptes à quelqu’un, ce qu’il détestait plus que tout. Il soupira avec dédain. Le coin supérieur droit de ses lèvres de leva en une moue hautaine et dégoûtée. Une prière glissa dans ses pensées : il voulait sortir maintenant. Ne plus être ici. La seule présence de Milo à côté de lui en ce moment lui faisait dresser les cheveux sur la tête.

Athéna, oui, il y avait pensé. Mais toutefois il n’en arrivait pas à la même conclusion que Milo. Lui avait plutôt vu une « punition » pour les deux. Qu’ils se comprennent et s’accepte davantage. DeathMask espérait au fond de lui-même que Milo accepterait bêtement ce que le Cancer venait de lui dire. Voila, sa part était faite. D’un côté il voulait savoir ce que Milo avait contre lui, mais en même temps il détestait qu’on critique son travail ou sa personne, surtout sa personne. Il savait qu’il allait se mettre encore plus en colère et n’en avait pas besoin.

-De nous deux, tu semble le plus touché par les événements. J’admets que ta présence ne m’est pas charmante et agréable, mais c’est toi qui y perds le plus en ce moment, qui souffre le plus d’être enfermé. Penses-y : tu paniques, tu faits des conneries, tu subis ma présence exceptionnelle. Je crois que c’est toi qu’elle punit si tu veux mon avis, quoique tu t’en fous de mon avis en vérité… Qu’as-tu donc fait pour mériter cela ? finit-il par lancer avec un rictus amusé.