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 Le noir te va si bien

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AuteurMessage
Aphrodite
Lene Nyström
Lene Nyström
Aphrodite


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MessageSujet: Le noir te va si bien   Le noir te va si bien Icon_minitimeJeu 3 Juin - 1:04

Nom de la fanfiction

Le noir te va si bien

Chapitre :

Résurrection douloureuse

Couple

DM/Aphrodite

Disclamer

Tous ces personnages appartiennent à notre vénéré maître Masami Kurumada

Note de l'auteur :

Ceci est le cadeau de Noël de Dark Polaris, j'avais parlé de cette fanfiction et je t'avais promis de l'écrire. Et bien la voici, préparez vos mouchoirs, je me suis prise au jeu et j'ai court-circuité mon clavier en pleurant dessus pendant que j'écrivais….. (c'est pour ça qu'il y avait beaucoup de fautes à corriger, ma pauvre béta-lectrice a faillit faire une dépression -.-)


Le noir te va si bien Arabesque


Le Noir Te Va Si Bien

Chapitre I: Résurrection douloureuse.

Il n'y avait plus rien autour de lui que de la souffrance et de la douleur. Tout son corps n'était qu'une blessure béante incapable de cicatriser, comme infectée. Ses cheveux bleu azur refusaient de cacher sa parfaite nudité, il était nu, offert à l'Hadès. Toute sa vie avait maintes fois défilé devant ses yeux sans qu'il puisse en changer un seul détail, comme s'il était spectateur d'un film horrible qu'on repasse en boucle encore et encore. Evidemment, maintenant il se rappelait de tout ce qu'il avait pu faire dans sa vie depuis sa naissance, mais ça ne lui servait pas à grand chose. Il l'avait vu déjà cinq fois, le film des vingt ans de sa vie. Cela voulait-il dire que cent ans c'étaient écoulés sur la terre? Il n'aurait su le dire, et à vrai dire cela ne l'intéressait pas. Il aurait pu revenir sous les ordres de l'empereur des morts, qui, charmé par sa beauté lui avait offert de vivre auprès de lui en le rendant immortellement jeune et beau. L'idée de figer sa beauté à jamais avait tout d'abord charmé le jeune homme mais il ne voulait pas rester pour l'éternité auprès d'un être, fusse-t-il un dieu, qu'il n'aimait pas de tout son cœur.

Pour avoir défendu Athéna il aurait du se retrouver à Elysion avec les autres, mais, ayant refusé de laisser l'empereur des morts s'assouvir près de lui pour l'éternité il était condamné à l'éternité en enfer. C'était injuste, il était mort en faisant son devoir et il en était châtié. D'un autre côté, Aphrodite préférait cette situation à celle à laquelle il avait échappé. Il n'aurait pas supporté de laisser son corps à ce dieu qui se serait certainement lassé de lui à la longue, même au bout de plusieurs siècles. Hadès aurait certainement touché, caressé son enveloppe charnelle sans le respect dû à l'être aimé. Le chevalier des poissons était vierge et son cœur réclamait la tendresse d'un autre qui l'aurait respecté et aimé plus que personne.

Et cette autre personne, son cœur l'avait déjà choisie pour lui. C'était un homme fort, imprévisible, pas forcément héritier de la beauté d'Apollon mais qui n'était pas non plus le dernier des mal montés. Cet homme car, oui, Aphrodite n'aimait pas les femmes comme la plupart des hommes les aiment. Il avait été élevé dans l'apprentissage de la chevalerie et de la galanterie que son maître lui avait enseignée. Il respectait les femmes à tel point que les toucher était pour lui un affront, un manque de respect. Désirer sexuellement une femme était devenue une chose impossible, elles étaient la perfection de l'être humain, les toucher revenait à leur ôter cette image de pureté et de beauté, les souiller. Il lui restait à désirer les hommes qui, malgré leur beauté, étaient moins nobles et qui, ne respectant pas grand chose, étaient moins respectables. Pendant qu'on parle de femmes, l'élu du cœur frêle d'Aphrodite était justement hétérosexuel, et il était justement le seul à ne pas prendre pour excuse l'androgynie du poisson pour lui proposer une nuit. Un hétéro mais aussi un débauché qui accumulait les conquêtes tous les soirs et un homme qui ne se fixait jamais plus d'une nuit avec la même femme.

Masque de mort. Un homme qu'on aurait décrit partout comme irrespectueux, cruel, tordu et fondamentalement méchant. Mais les apparences sont souvent trompeuses et Masque de mort s'en recouvrait sans cesse. Il cachait sa maladresse derrière sa méchanceté, sa tendresse derrière ses bougonnements, sa passion derrière sa brutalité. Les visages qu'il avait jadis accrochés aux murs de son temple étaient en fait un moyen de se punir lui-même en se mettant devant les yeux les crimes qu'il avait commis et qu'il regrettait amèrement.

Masque de mort, Death Mask, celui pour qui penchait un cœur serré de ne voir jamais ses sentiments réciproques. Et pourtant. La guerre d'Hadès avait eut bien des conséquences et entres autres, elle avait délié la langue de l'Italien qui avait prêté allégeance à Hadès afin de revoir le poisson et lui avouer que ses sentiments avaient toujours été réciproques, mais il avait fallu qu'ils meurent encore. Mais ils étaient morts dans le bon camp cette fois et ils espéraient tous deux pouvoir se retrouver et s'aimer à Elysion. Les dieux avaient vraiment le chic pour tout gâcher. Ils n'avaient pu partager qu'un simple baiser, rien d'autre, mais chaque fois que sa vie repassait devant ses yeux, Aphrodite attendait patiemment que ce baiser arrive pour sentir à nouveau les lèvres chaudes et douces du cancer sur les siennes. Cela ne durait que quelques secondes mais cela lui suffisait pour garder espoir de le revoir un jour, l'espoir de sortir des enfers pour retrouver la lumière et les bras de son futur amant s'ils se retrouvaient.

Il faisait noir. Totalement noir. Pas un rayon de lumière ne perçait, rien d'autre que la noirceur de la mort ne l'entourait. Et pourtant. Il lui semblait qu'on l'appelait. Aphrodite consentit à regarder autour de lui mais le paysage d'encre de chine et de bois d'ébène ne se transforma pas d'un seul trait. De toutes façons il n'y avait pas de trait qui puisse changer puisqu'il n'y avait pas de trait du tout. Il n'y avait rien. Mais la voix continuait de lui dire qu'il trouverait la lumière s'il se mettait en route pour la trouver. Pour la première fois depuis qu'il était tombé en enfer, Aphrodite eut conscience qu'il était couché sur le ventre, sur ce qui ressemblait à un sol de pierre dallé. Il se releva et chercha sans trop savoir quoi. Il n'espérait rien de formidable, il avait juste envie de revoir la lumière du soleil. Peut être que les dieux allaient réviser son jugement, peut être son âme était-elle guidée vers le tribunal. Peut être qu'Hadès allait réitérer sa demande, si c'était le cas il serait de nouveau déçu car Aphrodite avait fermement décidé d'être fidèle même après la mort.

La lumière était à présent visible. Sans trop savoir pourquoi, le douzième gardien se mit à courir, courir à en perdre haleine, courir sans autre but qu'arriver à cette extrémité qui représentait la délivrance. La lueur semblait néanmoins s'éloigner de lui à mesure qu'il s'approchait d'elle. Il lui faudrait bientôt atteindre la vitesse de la lumière pour l'atteindre. Cette idée le désespéra, on ne pouvait pas utiliser son cosmos en Hadès. Et la lumière qui s'enfuyait et ce point lumineux qui rétrécissait n'allait pas tarder à disparaîtrait bientôt en le laissant au film de sa vie perdue. Il fallait qu'il la rejoigne comme il devait rejoindre Masque de mort.

A l'évocation de son tendre aimé son cosmos s'alluma autour de lui et ses jambes accélérèrent à une vitesse qui n'avait rien de naturelle. Et il voyait enfin la porte des mondes, il allait pouvoir sortir, il tendit la main et ses doigts effleurèrent une barrière invisible qui explosa en répandant toute sa lumière dans les enfers. Aphrodite ferma brièvement les yeux et attendit un choc brutal mais il ne se passa rien et il les rouvrit avec prudence. Il était toujours totalement nu, assis, les jambes repliées et ramenées sur son coté comme une sirène. Il était toujours nu mais personne n'était là. Où était-il? Plus en enfer ça c'était certain, mais où? Il regarda autour de lui, analysa ce qu'il voyait. Une chambre. SA chambre. Il était de retour sur terre, dans son temple, au sanctuaire. Et tous ces cosmos qui brillaient tellement dans les autres maisons, plus bas. Il était de retour, il avait ressuscité, il vivait à nouveau.

Son cœur battait dans sa poitrine, délivré d'un poids dont il n'avait jamais vraiment relevé la présence. Mais maintenant qu'il était parti, il se sentait bien. Sa poitrine se soulevait de nouveau à rythme régulier. L'air entrait dans ses poumons avec facilité, il n'avait plus l'impression d'étouffer. Son corps s'animait à nouveau. Il sentait l'extraordinaire douceur de ses draps de satin et de velours qu'il avait laissé en mourant face à Shun. Ces draps qu'il avait changé le matin même de sa mort. Rien n'avait changé. Son armure brillait avec l'éclat d'antan, elle lui appartenait de nouveau. Il bougea, se redressa, son corps ne lui faisait plus mal, il ne souffrait plus. Il posa un pied sur le carrelage froid, puis le second vint le rejoindre. Aphrodite ce maudit de ne pas avoir rangé ses chaussons. Il les trouva néanmoins dans la salle de bain, voisine de sa chambre, avec son peignoir molletonné et son pyjama bleu nuit. Il entra dans la douche et se laissa à l'émerveillement de la chaleur de l'eau qui coulait sur sa peau à fines gouttes. Il embua toute la salle de bain puis ressortit, lavé et soulagé et prit son peignoir pour se pelotonner dedans comme un enfant dans les bras de sa mère. Ses chaussons orange aux pieds, il quitta la salle d'eau et descendit à la cave. Tous ses habits étaient là. Toute sa garde robe affriolante, tous ces habits extravagants qu'ils mettaient en sortant le soir avec Shura et Masque de mort.

Il eut un tilt en évoquant son aimé et se dépêcha de s'habiller pour le rejoindre, bien qu'il ne sente pas son cosmos. Il n'était peut être juste pas réveillé. Il sortit en courant, il passa le temple du verseau et il s'arrêta un moment pour saluer son gardien. Celui-ci lui sourit gentiment et lui annonça qu'il avait ressuscité il y avait un mois déjà et qu'il avait fini par accepter de sortir avec Milo. Brave Milo qui l'avait dragué pendant sept ans sans jamais obtenir un seul regard. Aphrodite lui rendit un sourire rayonnant en le félicitant et lui dit qu'il descendait voir le gardien de la quatrième maison. A ces mots, Camus s'assombrit, mais, déjà reparti dans sa course, Aphrodite ne le vit pas et ne se retourna pas pour le noter. Le poisson, allègre, continuait de descendre les maisons pour arriver à celle du capricorne où Shura, son vieil ami, l'attendait.

- « Je savais que tu viendrais me voir. Est-ce que ça va? »

- « Ça n'a jamais été aussi bien. C'est merveilleux Shura! Nous sommes en vie! »

Le poisson dansait sur place et il serra le capricorne dans ses bras dans un élan de bonheur.

- « Je vais t'en apprendre une bonne! Je me suis mis avec Angelo pendant la guerre d'Hadès! Il disait ne pas m'aimer mais finalement son passage en Hadès lui a fait se rendre compte combien j'étais important à ses yeux... enfin c'est ce qu'il m'a dit. »

- « C'est bien. Je vous souhaite d'être heureux tous les deux. »

Mais son visage s'était déconfit. Et Aphrodite, qui sautait toujours sur place ne remarqua rien. Shura aimait le poisson depuis la première fois qu'il l'avait vu, il s'était lié d'amitié avec lui dès le début. Puis il y eut Masque de mort, il était jeune, il était sûr de lui, il était dynamique, il était puissant, il terrassait tous ses adversaires pendant les entraînements. Il se la jouait, passait sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer encore plus qu'ils ne l'étaient naturellement, il faisait des clins d'œil ravageur à tout le monde, filles comme garçons. Il avait 15 ans, tout juste, il venait de terminer son entraînement et il se faisait sa place dans le sanctuaire sans avoir à faire d'efforts. Et les filles, les apprenties surtout, en étaient amoureuses, et malheureusement, certains garçons qui avaient déjà des tendances homosexuelles aussi. Mais le jeune italien mettait un point d'honneur à n'offrir ses baisers sulfureux qu'aux filles. Et la seule « fille » qui lui résistait, qui prétendait qu'il n'était qu'un petit hâbleur méridional bon qu'à draguer la première pétasse venue, c'était Aphrodite. Cette petite impertinente semblait insensible à ses compliments et à ses sourires. Cela ne plaisait absolument pas au jeune Angelo, qui n'était pas encore Masque de mort à l'époque. Il avait un jour bloqué le chevalier des poissons contre un mur des arènes au beau milieu d'un entraînement et l'avait contraint à l'embrasser. Il y avait eut alors un grand éclat de rire et Aphrodite, rouge comme un feu de signalisation c'était alors enfuit vers son temple. Lorsque Masque de mort eut enfin compris qu'Aphrodite était un garçon il avait pris la honte de sa vie et était allé s'excuser au près du poisson. Aphrodite était tombé amoureux de lui par la suite parce qu'il admirait sa confiance en lui qui était presque commutative tellement il en débordait. Communicative car à son contact, le jeune Suédois en avait gagné. Il lui avait également transmit un peu de sa férocité au combat, ce qui n'était pas plus mal.

Puis Angelo était devenu Masque de Mort, le premier assassin du pope, juste après la disparition de Saga des gémeaux. Et Aphrodite avait suivi, et Shura aussi d'ailleurs. Avec Milo, ils étaient ceux qui partaient le plus souvent en mission d'élimination. Ils étaient les plus efficaces et le pope le leur rappelait souvent. Mais quand Masque de Mort avait révélé à Aphrodite que le Pope ce n'était plus Shion mais Saga lui-même, le gardien du douzième temple n'avait pas cherché à se défiler ou à se rebeller, il avait suivi le cancer sans hésitation. Shura avait alors compris qu'il ne faisait pas le poids face à Angelo, malgré que ce dernier refusait les avances d'Aphrodite en prétendant être toujours hétérosexuel. Mais tout le monde au sanctuaire savait qu'il couchait souvent avec le scorpion et le capricorne.

Pour Shura, s'en était trop. Si Aphrodite ne voulait pas comprendre que Masque de mort ne le voulait pas par amour mais simplement pour se moquer de lui et bien Shura allait se charger de le lui faire comprendre. Il sourit une dernière fois à son ami alors que celui-ci descendait à nouveau les marches vers le temple du sagittaire. Le capricorne emprunta un souterrain qui menait directement et rapidement à la maison du cancer. Il sortit près du quatrième temple et alla frapper à la porte. Son gardien ouvrit presque immédiatement. Angelo, sur le pas de la porte, semblait avoir couru pour aller ouvrir et il était visiblement déçu de trouver Shura devant chez lui, il espérait que ce fut Aphrodite dont il avait senti le cosmos quelques minutes auparavant.

- « Bonjour Shura, je peux faire quelque chose pour toi? »

- « En effet. Je peux entrer? J'ai à te parler sérieusement du retour d'Aphrodite. »

- « Bien sur, fais comme chez toi, mais si tu pouvais te dépêcher, j'attends Aphrodite justement, on s'est mis ensemble la dernière fois qu'on s'est vu, pendant la guerre d'Hadès. »

- « C'est justement de ça que je veux te parler. »

Le gardien du temple s'écarta de l'encadrement de la porte afin de laisser entrer son visiteur. Il était un peu surpris que Shura soit au courant de sa relation avec Aphrodite, mais peut être ce dernier le lui avait-il dit. Le chevalier du cancer fit signe de s'asseoir à son convive et s'assit dans un fauteuil face à celui qu'il avait pris. Le capricorne avait un air grave et gardait ses yeux fixés sur ses genoux. Il expliqua à l'amant de l'élu de son cœur que jamais il ne pourrait aimer le poisson comme il l'aimait lui-même, qu'il le ferait souffrir et qu'il n'avait pas sa place près d'une créature si frêle et si sensible qu'Aphrodite. Il parla longtemps et pas à un seul moment Angelo ne l'interrompit. Lorsqu'il eut fini, il releva les yeux vers le cancer.

- « Je t'en supplie, abandonne, ne le fais pas souffrir plus qu'il ne souffre en restant loin de toi. Tu ne sauras pas faire son bonheur, tu ne sais pas ce dont il a besoin, s'il te plait laisse-moi m'occuper de lui. »

- « Je peux comprendre ce que tu ressens mais c'est de moi qu'Aphrodite est amoureux et ce n'est pas en l'éloignant de moi que tu vas changer ça. Et sache que j'aime vraiment Aphrodite depuis le jour où il m'a résisté, je l'ai simplement nié parce que je ne voulais pas qu'on se moque de moi à cause de mon homosexualité. Mais j'ai compris à quel point je tenais à lui en le perdant. J'ai profondément regretté de ne l'avoir pas ré-embrassé depuis la première fois, et ça, au moment de mourir. Je saurais faire son bonheur, je ferai tout pour le faire, je veux qu'on soit heureux lui et moi et je vais te demander de t'effacer. Sur ce, je te demande aussi de me laisser, je prépare le déjeuner, j'ai l'intention de jouer le cuistot pour l'épater et s'il te trouve ici tu vas briser la magie. »

Comme pour donner suite à ces bonnes paroles, Angelo se leva et se dirigea vers la porte de sa chambre. Shura le suivit et le regarda changer son simple t-shirt noir pour une chemise en soie blanche qu'il ouvrit jusqu'en dessous de ses pectoraux magnifiquement bien dessinés. Mais Shura n'avait pas encore abandonné la partie. Il frappa Angelo à la nuque, le tuant sur le coup en utilisant sa force de chevalier. Il le porta jusqu'à son lit et, se servant d'Excalibur, il lui trancha les veines au niveau des poignets. Le sang s'écoula sur les draps et sur la moquette. Il alla chercher un couteau qu'il ne toucha pas directement, il enroula une serviette autour pour ne pas laisser d'empreinte dessus, juste au cas où. Il trempa le couteau dans le sang d'Angelo, le lui mit dans la main, lui fit serrer le point puis le lâcha et l'arme tomba à terre. Il ressortit en laissant le corps tel qu'il était et repartit par le souterrain.

Pendant ce temps, Aphrodite descendait toujours les marches. Pensant à son amant qu'il allait enfin revoir. Il laissa ses souvenirs emplir sa tête. Un épisode de sa vie revenait sans cesse, sa résurrection sous Hadès, la déclaration enflammée d'Angelo et ce doux baiser qu'ils avaient pu partager. Il allait enfin pouvoir embrasser son amant autant qu'il le voudrait, sans restriction, personne ne pourrait plus le lui interdire. Milo lui souhaita bonne chance, Dohko rit de sa joie à l'évocation de leurs retrouvailles, Shaka déclara qu'il savait que cela arriverait, Aiolia soupira en déplorant les goûts d'Aphrodite en matière de mecs. Il était vrai que Masque de mort n'était pas un Apollon, mais tout de même, pensa Aphrodite, il est mignon quand il n'a pas décidé de tuer quelqu'un et qu'il arbore son sourire de tueur en série.

Aphrodite arriva enfin au temple du Cancer, il entra sans frapper et appelant son amour. La table était dressée de napperons blancs et rouges, des chandeliers étaient disposés un peu partout dans la pièce, pas encore allumés. Le temple sentait bon la bolognaise et la salle avait tous ses rideaux de fermés pour conserver une lumière tamisée extrêmement romantique. Angelo avait l'air de s'être donné beaucoup de mal pour faire tout ça, c'était si gentil de sa part. Aphrodite en avait les larmes aux yeux, mais peut être le prenait-il un peu au dépourvu puisque l'intéressé n'apparaissait toujours pas. Le poisson regarda dans la cuisine, personne, dans la salle de bain, personne non plus. Peut être alors était-il en train de se changer, il fallait vérifier.

Shaka était descendu voir Aiolia pour lui parler d'Aphrodite et de ce nouveau couple qui venait apparemment de se former lorsqu'un cri déchirant, mêlant terreur et désespoir résonna dans tout le sanctuaire. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, Shaka c'était télé porté près d'Aphrodite, dans la chambre de Masque de mort et Aiolia était arrivé à la vitesse de la lumière. Le poisson sanglotait dans leur bras lorsque Shura arriva à son tour avec Camus, Dohko et Milo.

- « An... Angelo.. Angelo.. »

C'était la seule chose que le douzième gardien arrivait à dire. Ses vêtements étaient tachés d'un liquide rouge qui était forcément du sang. Il se débattait pour retourner près du corps sans vie de son amant que Shaka était en train d'examiner. Aiolia tentait de le garder dans ses bras, l'empêchant de regarder l'amour de sa vie le quitter pour toujours. Shura n'eut pas de réaction, il resta juste là, sans bouger, comme choqué alors que Mü, Aldébaran et Saga arrivaient et aidait Aiolia à tenter de réconforter Aphrodite qui hurlait à présent le nom du cancer en pressant ses poings fermés contre ses tempes à s'en faire mal. Shura était plutôt fier de lui, ainsi, Aphrodite lui appartenait et plus personne ne le lui enlèverait. Il s'approcha de son ami et le prit dans ses bras en murmurant des mots rassurant et, doucement, ce dernier parut se détendre et pleura librement dans les bras du dixième gardien.

- « Il paraît évident qu'il s'est suicidé » déclara Shaka qui avait terminé de l'examiner « Mais pourquoi? Cela restera un mystère. »

Les pleurs d'Aphrodite redoublèrent de force.

- « Pourquoi? Pourquoi a-t-il fait ça? » Arriva-t-il à articuler entre deux sanglots « il avait préparé tellement de choses pour mon retour... regardez.. Regardez le salon, la cuisine... pourquoi est-ce qu'il m'a quitté? Pourquoi a-t-il décidé de me laisser seul ? Je suis sûr qu'il n'a pas fait ça lui-même.. Quelqu'un l'a tué! C'est la seule solution possible ! »

Les bras de Shura se crispèrent autour du petit tremblotant et secoué de sanglots de son ami. Il ne pouvait pas deviner que c'était lui le coupable mais il avait peur qu'il décide de mener l'enquête. Il essaya de dissimuler sa panique et murmura d'une voix qui tremblait.

- « Ne dis pas n'importe quoi, personne ici n'aurait tué Angelo, il était d'une conduite exemplaire ces derniers temps. Il a peut-être eu peur, finalement, de finir par te faire du mal et il a trouvé une sortie lâche mais radicale. »

- « ANGELO N'EST PAS UN LÂCHE! »

Shaka écarta Shura d'Aphrodite et serra le jeune homme désespéré contre lui.

- « Bien sur que non, Aphrodite, Masque de mort était quelqu'un de fort et de courageux.
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